Entre couches et biberons

Pourquoi ce blog ? À vrai dire je ne le sais pas moi même.
Bien sûr, l'idée est bien venue de quelque part, mais je ne sais pas vraiment quelle en est l'origine.

J'ai 18 ans. Je ne suis encore qu'une enfant, et pourtant dans moins de trois mois je serai maman. Le fait de donner la vie porte vraiment à une grosse réflexion, sur soi, et sur le monde qui nous entoure. Je ne sais pas du tout si cela fait la même chose à tout le monde. Ce bébé n'était pas du tout au programme. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça fait un choc énorme.
Ça faisait un peu moins de deux ans que j'étais avec le papa lorsque j'ai appris ma grossesse. Nous l'avons appris en janvier, et nous avons fêté notre deuxième anniversaire le 13 mars. On avait déjà parlé d'avoir un enfant, mais ce n'était pas pour dans l'immédiat. J'ai toujours rêvé d'avoir un bébé. Petite, je me disais que 20 ans ça serai le bon âge. Ma mère m'a eu à 25 ans, et quand j'étais petite ça me parraissait vraiment trop "vieille". Mais plus j'approchais de mes 20 ans, plus je me rendais compte qu'à cet âge nous sommes encore très jeunes.

À partir du moment où j'ai appris ma grossesse, ma vie a pris un gros tournant. J'étais sous le choc, partagée entre la joie et la peur, sans savoir que faire. Nous avons réfléchi, mon copain et moi aux différentes possibilités, et nous avons rapidement choisi de garder ce bébé. Tout en respectant toutes les femmes, et jeunes filles qui font le choix de l'avortement, pour nous c'était impossible. À part la maman de mon copain, les réactions de notre famille étaient très difficile à entendre. Nos parents étaient très inquiets pour nous et notre avenir. Et d'ailleurs, je les comprends très bien. Nous n'avions aucune situation. J'étais en terminale bac pro, en alternance, et mon copain n'avais pas de travail depuis un moment, pas de diplome, moi un simple BEP, mon contrat se terminait en juin, nous vivions chez la mère à mon chéri, avec l'impossibilité d'accueillir un bébé dans cet appartement... Nous avons mis très longtemps à faire ce qu'il y avait à faire pour nous sortir de la galère... Nous avons attendu les 5 mois de grossesse pour envoyer les demandes de logement social, par exemple. C'est peut être la poussée de mon ventre qui nous a fait réagir. Sûrement, même. Et à partir de ce moment là, tout c'est embarqué. Nous nous sommes dit que si on ne cherchait pas un appartement dès maintenant, on aurait aucun toit pour accueillir notre bébé. Mais sans aucunes ressources, c'est très difficile. Heureusement, j'ai encore de l'argent de côté, j'aurai le chômage d'ici peu, nous avons le RSA, les APL, etc. Et finalement, nos parents nous aident beaucoup. Ma mère cherche un appartement, afin de l'acheter, et nous le prêter, le temps que nous ayons une situation. Ensuite elle le louera. Nous avons trouvé l'appartement provisoire, puis emménagés en une semaine. Pour l'instant, nous sommes dans ce studio. Il fait 27 mètres carrés, il est mansardé, donc sous les combles, et c'est très difficile, avec la chaleur. Heureusement que ce n'est que du provisoire.

Ma grossesse prends tout doucement fin, et il ne nous reste plus que 8 semaines d'attente jusqu'à la date prévue d'accouchement. Nous rencontrerons enfin notre petite fille. Nous l'attendons avec impatience. Pour l'instant, à 6 mois et demi, j'ai pris 6 kilos, et même si je suis "dans les normes", cela me permets énorme, moi qui ait toujours eu peur de prendre du poids. (Il faut dire que je suis déjà assez ronde). Je fuis la glace depuis quelques semaines. Des vergetures pointent le bout de leur nez sur mes hanches, ainsi que sur mes seins. Je n'aime pas du tout ma poitrine, et je dois avouer que les vergetures, veines qui ressortent, etc ne m'aident pas vraiment. Et pourtant, je souhaite de tout coeur allaiter ma fille. J'ai vraiment envie de lui donner le meilleur qu'il soit. Les couches lavables aussi sont au programme. Vous pourez trouver un maximum d'informations en suivant ce blog :-)


À bientôt !

Et si l’allaitement faisait maigrir ? C'est en tout cas ce que révèle une étude Britanique.

Après avoir étudié les pratiques d’allaitement de 750 000 participantes au Royaume-Uni et leur santé en général, les chercheurs sont arrivés à la conclusion suivante : allaiter au sein son enfant permet de réduire le risque d'obésité, et ce pendant 30 ans. « Ce sont des effets à long terme » selon une des auteurs de l’étude. Les chercheurs ont d’ailleurs pu noter que l’allaitement au sein réduirait l’IMC de 1% pour chaque période d’allaitement de 6 mois. Alors que jusqu’ici les études présentaient les avantages de l’allaitement sur la perte de poids à court terme, cette étude ouvre la voie à de nouvelles recherches. Bien que des calories soient nécessaires pour produire du lait, « une maman qui allaite peut perdre jusqu’à 500 calories par jour ».

« Être assis sur un rocking-chair et donner le sein, c’est une heure de tapis roulant, et cela a de nombreux bénéfices » 

L’étude n’explique cependant pas le processus responsable de cette perte de poids. Cela pourrait être dû à « l’hypothèse de réinitialisation ». Selon cette théorie, certaines graisses s’accumulent pendant la grossesse et la résistance à l’insuline augmente, ainsi que les taux de lipides et de triglycérides.L’allaitement pourrait jouer un rôle clé en inversant ces changements, essentiellement en « remettant à zéro » le métabolisme de la maman après la grossesse, ce qui pourrait influencer sur son poids sur le long terme. Malgré tout, les auteurs de l’étude mettent en garde et précisent qu’il n’y a pas de lien définitif entre la perte de poids et l’allaitement, puisqu’ils n’ont pas eu de détails sur l’IMC des participantes avant leur grossesse. 

Et vous, est-ce que vous avez allaité ? Avez-vous perdu du poids durant cette période ?